mardi 7 octobre 2008

Souvenirs...













Merci à "notre" camping-car de nous avoir permis de vivre une telle aventure...

lundi 11 août 2008

L'aventure continue!!

Pour suivre les aventures de "notre" camping-car qui a repris la route, vous pouvez aller sur le blog de la nouvelle famille de camping-caristes...


Bonne route à vous!!
On vous suivra...






jeudi 31 juillet 2008

C'est reparti pour un tour!!

Ça y est, nous sommes arrivés en France, notre "parenthèse sud-américaine" est maintenant terminée... Mais c'est sûr, on y retournera un jour...

Le voyage a été long, 3 avions, 24 heures de voyage, 138 kg de bagages (!!) et nous voilà à Saint Hilaire où nous allons passer une semaine avec les parents d'Alex.


"Notre" camping-car (ça sera toujours un peu NOTRE camping-car!), quant à lui, rempile pour un tour avec une bien sympathique famille : Caroline, Stéphane, Manon, Romane et Thomas...Après 5 jours passés ensemble, les voilà fin prêts à prendre la route. Alex, qui est devenu en 11 mois un vrai mécano, sait fait un plaisir d'expliquer à Stéphane les "rudiments" du camping-car...

Voilà, le Citroen a de nouveaux propriétaires, mais il connaitra dèjà un peu le chemin puisque cette grande famille quittera l'Equateur pour le Pérou, la Bolivie, le Chili et l'Argentine...Et retour à la case départ en janvier où il reprendra le bateau à Buenos Aires!!

Quant à nous, on lui à dit au-revoir avec beaucoup d'émotions, comme dirait Alex "il ne nous a jamais laché" aprés presque 40 000 kilométres sur les routes et les pistes sud-américaines, et nous a permi de vivre une magnifique aventure, de voir pleins pleins de belles choses et de faire beaucoup de jolies rencontres.

Bref, ça nous donne envie de recommencer un jour...

mardi 15 juillet 2008

Nos derniers kilomètres en camping-car...

Nos "quelques" kilomètres en Equateur ne nous ont malheureusement pas permi de voir grand-chose du pays...C'est donc sous un temps plus que couvert que nous quittons Banos pour rouler vers le Nord.

Nous empruntons une des "plus belle" route d'Equateur (d'après les guides), nous nous contenterons de l'imaginer à cause du brouillard... Normalement sur cette route, rebaptisée la "route des volcans", nous aurions du en voir 10, un seul se détachera du brouillard...

Nous arrivons à Zumbahua, jour de marché, c'est très animé, coloré et surtout authentique. Et là, nous retrouvons avec grand plaisir François et Armelle pour un déjeuner improvisé. RDV pris le samedi suivant pour le grand marché d'Otavalo.

Zumbahua se trouve au pied de la Laguna Quilotoa : nous montons donc (une dernière fois aussi haut!) à 3800 mètres pour admirer cette lagune turquoise nichée dans le cratère d'un volcan. C'est très joli.

Nous passons une de nos dernières nuits dans le camping-car sur le parking d'une école. Bien que ce soit les vacances scolaires ici, il y a pleins d'enfants très curieux de notre mode de locomotion... On passe de bons moments avec eux, enfin surtout Antoine qui se fait pleins de copains!

Nous renonçons à visiter le Parc National Cotopaxi (pour cause de mauvais temps, c'est la dernière fois que je rale!) et nous dirigeons directement vers Quito, la capitale, où nous avons pas mal de choses à faire...la fin du voyage approchant à grands pas!


Grace à Evelyne (merci encore!), nous sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse par Burkhard, Claudia et leur 2 petites filles de 10 mois et 2 ans. Lui est allemand, elle, chilienne et ont une agréable vie d'expatriés dans la banlieue "tranquille" de Quito, à Cumbaya. Nous resterons 3 jours et repartirons avec bon nombre de nos problèmes réglés concernant la vente de notre camping-car (et moi je repartirais avec un nouveau sourire, Alex ne me traitera plus de vampire!!)...un grand merci à eux!!


Maintenant, nous sommes à J-7 de l'arrivée des nouveaux propriétaires du camping-car, une grande famille française de 3 enfants qui prennent la relève. Nous choisissons donc de passer une semaine à l'hotel pour vider, laver, réparer, bichonner (Alex a du mal à imaginer que bientot il n'aura plus "SON" camping-car!!). Et y a du boulot, c'est fou ce qu'on a pu entasser en presque 11 mois de voyage...

Nous nous installons à coté d'Otavalo, au nord de Quito, au bord du Lago San Pablo (nous sommes maintenant dans l'hémisphère nord après avoir franchi "l'Equateur"), le cadre est très sympa et le temps "presque" beau... Dommage que je ne puisse pas trop en profiter, j'ai éte "contaminée" par la famille de Burkhard et je suis contrainte de passer presque 2 jours sous perfusion!! Décidemment l'Equateur, ça ne nous réussit pas trop...


Le samedi, nous retrouvons avec beaucoup d'émotions François et Armelle, là c'est vraiment la dernière fois que nous nous voyons en Amérique du Sud. Eux, ils continuent leur périple, direction le Mexique via la Colombie et l'Amérique Centrale... Bonne route à vous, Amigos!! Nous nous baladons ensemble dans le marché d'Otavalo, "un des plus beaux d'Amérique du Sud", et achetons nos derniers souvenirs...


Le camping-car remis à neuf et bichonné comme jamais, nous conduisons nos derniers kilomètres direction Quito où nous allons retrouvé Caroline, Stéphane et leur 3 enfants...

vendredi 11 juillet 2008

Arrivée en Equateur : de Cuenca à Banos en passant par l'Amazonie du 3 au 11 juillet

Nous arrivons en Equateur le 3 juillet après avoir passer notre dernière frontière Sud Americaine, avec un peu d'émotions quand meme...Cette frontière, située au coeur d'un marché animé, se révèle assez "folklorique". Un pont, sur lequel n'arrete pas de passer marchandises en tout genre, marque la séparation entre le Pérou et l'Equateur. On passe 3 heures dans cette agitation, assez amusante finalement, le temps de régler tous les papiers...

L'Equateur est un tout petit pays, le 2ème plus petit pays d'Amérique du Sud après l'Uruguay. Comme le Pérou, il est divisé en 3 régions : la cote et l'océan, la Sierra avec les montagnes et l'Oriente (l'Amazonie). Comme le pays est tout petit, on passe facilement et rapidement d'une région à l'autre, un petit concentré d'Amerique du Sud.

Nous arrivons donc par la cote, il fait 35 degres, un beau soleil et nos premiers kilomètres dans ce pays se font au milieu d'immenses bananeraies (l'Equateur est le premier exportateur de bananes au monde)... et en 150 kilomètres, on rejoint Cuenca et ses 2500 mètres, la 3ème ville du pays. Jolie ville célèbre pour ses chapeaux de paille, les Panamas...On se balade dans ses rues pavées au milieu de batiments coloniaux. Jolie ville mais la pluie quotidienne nous plait un peu moins...

De là, nous reprenons la route, via une Panaméricaine en pitieux état...direction Banos. Petit arret sympa à Alausi où on découvre avec plaisir le marché du samedi et la spécialité équatorienne : les cochons d'inde grillés...miam! Très animé et coloré. Ensuite sur une route peu frequentée nous croisons...un autre camping car francais. Appels de phare puis petit pique nique bien sympathique avec cette autre famille. Eux, ils partent pour 4 ans à travers le monde, encore une autre aventure! (http://www.poraquiporalla.com/)

Arrivée à Banos sous des trombes de pluie, la pluie semble ne plus vouloir nous quitter. Nous qui espérions du SOLEIL pour la fin de notre voyage... Banos n'est plus qu'à 1800 mètres et la végétation a déjà changée, on se rapproche de l'Amazonie. Nous partons donc direction Puyo, petite bourgade de l'Amazonie. Les 60 kilomètres qui séparent Banos de Puyo se font sur une très jolie route, la route des "cascades".

Nous nous organisons un petit tour pour découvrir l'Amazonie ... Finalement avec le camping car, on peut en faire des choses!
Nous voilà donc partis sur une piste (cette fois-ci c'est vraiment la dernière) qui n'en finit plus (rappel : sur les pistes on va vraiment à 10kms/heure, les vélos nous dépassent) et qui nous amène dans la foret amazonienne...Petite marche et baignade dans une jolie piscine naturelle avec cascade...Notre derniere nuit dans un environnement sauvage est bercée par les bruits de la foret...presque plus bruyante que nos bivouacs brésiliens dans des stations essences au milieu des camions...

Faute d'avoir pu voir des animaux, nous nous rendons ensuite dans une bien sympathique réserve animalière où Antoine s'amuse comme un fou à toucher tous les animaux...et où survient l'incident. Trop pressée de serrer la pate à un gros tapir, je glisse sur de la terre, mais voulant sauver l'appareil photo je m'effondre la tête la première sur une petite butte de terre. Bref si vous n'avez pas tout compris, d'après les temoins la chute était drole et silencieuse. Par contre j'ai maintenant un nouveau sourire avec mes 2 dents de devant cassées, et j'ai enfin compris l'expression "bouche-bée" en voyant la tête de notre guide lorsque je me suis relevée...

samedi 28 juin 2008

De Nazca à l´Equateur, la cote Nord du Pérou, du 18 au 1er juillet 2008

Après notre long séjour à Cuzco, nous reprenons la route pour rejoindre l'Equateur via le nord du Pérou...Nous allons donc quitter l'altiplano, après 3 mois à plus de 3500 métres de moyenne, pour retrouver la mer (ou plutot l'océan Pacifique)...

Une très longue route qui n'en finit pas de tourner dans tous les sens nous emmène à Nazca...La vertigineuse descente (on passe de 4500 à 500 mètres en 30 km) sur la ville nous permet d'admirer le changement de végétation, nous allons maintenant et jusqu'en Equateur rouler sur la Panaméricaine, qui longe une cote complètement désertique...

Nazca est célèbre pour ses fameuses lignes dans le désert, des lignes et des dessins représentant des animaux : site culte pour certains illuminés d'extra-terrestres. Personne ne sait ce qu'elles signifient vraiment et par qui exactement elles ont été dessinées... Ce qui est sur, c'est qu'elles ne sont visibles que du ciel. Me voilà donc partie, toute seule, Alex refusant le tour pour cause de vertige... et j'aurais sans doute du faire de meme. Cette petite escapade aérienne dans un avion de 6 places fut véritablement HORRIBLE pour mon coeur (et mon estomac), le "on the right" et le "on the left" du pilote résonnent encore dans ma tete...


Nous faisons une petite pause à Ica, véritable oasis au milieu du désert, puis nous arrivons à la réserve de Paracas. Les paysages sont magnifiques et très différents de ce que nous avions vus jusqu'à maintenant, de grandes étendues de sable aux tons ocres, jaunes, rouges. Par chance il fait beau car ici nous sommes en hiver et durant cette période, toute la cote péruvienne est envahie par une brume omniprésente... Nous en profitons si bien que nous restons bloqués sur une piste (une derniere fois on l'espère). Encore une fois un énorme 4 x 4 viendra à notre secours...!

Ensuite, direction Lima, 300 km de cote, 300 km de brume et de paysages un peu tristes, le désert est envahi par les ordures et le brouillard...On trouve rapidement un estacionamento dans le quartier de Miraflores, le quartier chic de la ville.On restera là 4 jours, 4 jours de retour à la consommation, des magasins ultra modernes et des enseignes internationales. On comprend maintenant où vont les quelques richesses du Pérou. Miraflores est une presque indécente oasis de riches entourés de quartiers et de villes vraiment très pauvres. Ce qui frappe le plus au Pérou, c'est cette abscence de classe moyenne, ou très (très) riche, ou très (très) pauvre. La ville, quant à elle, ne nous a pas marquée plus que ça... surtout avec cette brume et cette pluie...

Nous continuons notre montée vers la sympathique ville de Trujillo. Ville coloniale située à coté d'un beau site, Chan-Chan, capitale de la civilisation Chimu, et autrefois plus grande ville en Adobe du monde, avec plus de 60 000 habitants. Le problème avec la terre cuite, c'est qu'après quelques pluies, les maison s'effondrent. Avec El Nino et les tremblement de terre, il ne reste pas grand chose...alors il faut faire comme c'est écrit dans le guide, il faut imaginer... sympa comme visite mais bon il faut quand meme imaginer une cité détruite!


A l'extreme nord du Pérou nous retrouvons enfin le soleil à coté de Mancora, pour notre dernier bivouac face à la mer.


Demain on entre en Equateur... sniff notre dernier passage de frontières...

vendredi 20 juin 2008

Cuzco, La Vallée Sacrée et Le Machu Picchu….(du 6 au 17 juin)

Après presque 10 mois en Amérique du sud…Cuzco est, pour nous, la dernière grande étape de notre voyage avant de rejoindre l’Equateur.

Nous élisons domicile pour une dizaine de jours au camping Quinta Lala, bien connu des camping caristes européens, sur les hauteurs de Cuzco. Pour une des première fois du voyage, nous avons droit à une pelouse, en temps normal, c’est plutôt terre et poussière. Il y a même des poules, des canards, un chien qui devient le meilleur ami d’Antoine et quelquefois un troupeau de lama qui vient paître ici…
Et il y a aussi et encore ces satanés basques François et Armelle avec qui on passe encore des bons moments, sûrement les derniers ensembles (enfin, on espère bien vous revoir pour la 17ème fois depuis le début en Equateur!!).
Nous quittons Cuzco une semaine avant l´Inta Rami, la fete de Cuzco et du soleil, la ville est déjà très animée, nous assistons tous les jours à des défilés haut en couleur, chants et danses...Dommage, on y assitera pas et dommage on ne passera pas plus de temps avec une grande famille de baroudeurs français (3 enfants) aussi en camping car qui arrivent juste, juste une petite soirée bien sympathique...

Cuzco est une des plus belles villes d’Amérique du Sud. Elle était la ville la plus importante de l’empire Inca, le « nombril du monde » en quechua (la langue des Incas, qui est encore parlée aujourd’hui), elle a une magnifique Plazza de Armas, des petites ruelles pavées, des édifices coloniaux construits sur des fondations Incas, une jolie colline et son quartier San Blas…par contre on oublie parfois qu’on est à plus de 3000 mètres, le jour il fait facilement 25 degré au soleil mais la nuit il gèle.

De Cuzco, nous rejoignons la Vallée Sacrée des Incas, la Vallée de l’Urubamba. Nous visitons les imposantes ruines de Pisac, forteresse Inca perchée au sommet d’une colline, surtout connue pour ses magnifiques cultures en terrasse. Antoine a la bonne idée de faire une longue sieste et nous sillonnons à tour de rôle la citadelle qui protégeait la vallée.

Nous rejoignons ensuite la très belle Ollantaytambo dominée aussi par une imposante forteresse, où l’urbanisme Inca a été bien préservé malgré le travail de l’oubli entrepris par les espagnols. Les Incas étaient les maîtres dans l’art de tailler la pierre et la majorité des maisons du village ont encore des fondations incas.

C’est d’ici que nous prenons le train le lendemain pour rejoindre Agua Calientes et le Machu Pichu. La route ne va en effet pas plus loin dans la vallée. Au grand bonheur de Pérurail qui affiche complet presque toute l’année malgré des tarifs élevés, même s’il est vrai que le site n’est pas très accessible.
Pour arriver assez tôt et essayer d’éviter au maximum les touristes, le réveil sonne à 4H30 (si)… un peu dur pour Antoine, mais il suit avec le sourire, les plus fatigués finalement ce sont papa et maman qui ont bien du mal à suivre le rythme des jeux au milieu des touristes endormis…

Le Machu Picchu, on a déjà tellement entendu ce nom et vu de photos, qu’on se demande forcément avant de partir si on ne va pas être un peu déçus…
D’autant plus qu’on part sous la pluie et ça fait un bon bout de temps qu’on a pas vu une goutte de pluie, il faut qu’il pleuve ce jour là, (là je suis un peu énervée c’est vrai). Nous arrivons à 8 heures du matin, donc sous des cordes d’eau et avec un brouillard bien présent…et notre première apercu du temple reste quand même très saisissant,
Déjà le trajet en bus, qui empreinte une piste qui serpente à travers la montagne, nous fait comprendre l’unicité de ce site véritablement inaccessible. Inaccessible et vraiment (vraiment) de toute beauté. Photogénique et vertical.
En plus la chance nous rattrape, le soleil fait soudainement son apparition…le jeu de lumières et des nuages qui viennent et reviennent ajoute à la magie du lieu. La vision de ce temple aussi mystique pour les incas que mythique pour les touristes restera un moment fort du voyage. Le site est dans un paysage naturel de tout beauté. De chaque coté, des falaises, des montagnes à pics, le site est vraiment reculé.

Bref, de se découverte tardive (1911), du peu de connaissances que les chercheurs ont du temple et de sa véritable signification pour les Incas, de la raison de son abandon et de son incroyable beauté, beaucoup de raisons qui concourent à rendre ce site unique. Nous avons vraiment aimé.
Beaucoup de voyageurs sont déçus et le considèrent comme trop cher et trop touristique…certes un tarif européen, mais situé dans une zone très reculée et finalement pas plus cher qu’une place de concert. Et en se levant un peu tôt, nous on a plutôt été surpris de ne pas voir plus de monde.
Et puis on ne va pas donner de leçons, entre Versailles, le Mont Saint Michel, et la tour Eiffel…plutôt pas mal comme bain de foule.

samedi 14 juin 2008

Petit Point depuis Cuzco...

Ca y est, après Cuzco, La Vallée Sacrée et le Machu Pichu, notre dernière grande étape du voyage est derrière nous...

Il nous reste beaucoup de belles choses à voir et encore de la route à faire avant de rejoindre notre destination finale, l'Equateur, d'où nous repartirons le 31 juillet...

L'occasion d'un petit point en image de notre parcours :

6 pays visités, Argentine, Uruguay, Brésil, Chili, Bolivie, Pérou... L'Equateur sera pour la fin!!

Plus de 30 000 kms parcourus sur les routes (et les pistes!!) de ces pays...

Beaucoup de temps passé en Argentine, notre pays coup de coeur (plus de 4 mois), 1 mois et demi au Chili, 1 mois pour le Brésil et la Bolivie, 1 petite semaine en Uruguay...

dimanche 8 juin 2008

Nos Premiers Pas au Pérou : Arequipa et le canyon de Colca (du 31 mai au 4 juin)

Nos premiers kilomètres au Pérou se font sur l’Altiplano le long du lac Titicaca : nous n’avons pas l’impression d’avoir quitté la Bolivie…les paysages et les gens se ressemblent…
Seule la police péruvienne nous fait comprendre qu’on a bien changé de pays, 4 contrôles pour notre premier jour, et 2 tentatives d’amendes, une pour un document douanier mal écrit (par le douanier) et une pour non respect d’une signalisation absente… espérons que le reste de notre séjour fera tomber la moyenne !

Une longue et belle route, nous amène à Arequipa, la 2ème ville du pays, située à 2700 mètres d’altitude. Un peu comme Sucre en Bolivie, cette ville nous permet de « souffler » un peu (parce que mine de rien, ça fait un moment qu’on vit à plus de 3500 mètres..), de ressortir les tongs (enfin presque) et les T-Shirts…Très jolie ville, une autre « cité Blanche » d’Amérique du Sud à sa magnifique Plazza de Armas bordée de bâtiments coloniaux (selon Alex «ça ne vaudra jamais Sucre… »).

Nous passons un après-midi à visiter le très beau Monastère Santa Catalina, véritable petite ville dans la ville, pleins de couleur, des petites ruelles, des fleurs partout, un très très bel endroit.

Nous reprenons la route direction le canyon de Colca, le canyon le plus profond du monde (plus que le Grand Canyon aux EU !). Mais ce n’est pas ça qui nous a véritablement impressionné, c’est plutôt ses terrasses Incas, véritable patchwork de couleur qui forme un très bel ensemble dans cette vallée. Il faut dire que l’état de la piste ne nous met pas en condition pour apprécier les paysages à leur juste valeur. Après 9 mois de voyage, les pistes c’est quand même un peu fatiguant pour tout le monde (y compris le Citroën !)…
Mais les très bons bains thermaux de Chivay nous font quand même oublier les secousses, c'est quand même sympa d'être ici!

Et nous repartons, pour atteindre Cuzco : on est tellement pressés d’y être (et surtout de se poser un peu) qu’on fait la plus grosse journée de route depuis le début de notre voyage : 640 Kms de piste sur l’altiplano avec un départ hallucinant à 4H30…
Merci encore à Magali pour les dessins animés pour Antoine qui nous sont d’une grande aide ces journées-là !

Et maintenant une nouvelle donnée entre en jeu pour l'organisation de nos journées : le début de l'Euro, RDV importants pour Alex...

lundi 2 juin 2008

De La Paz à Copacabana et le Lago Titicaca : Hasta Luego Bolivia…(du 21 au 30 mai)

De nouveau à La Paz, nous y restons un long WE, le temps de revoir, maintenant c’est la tradition, François et Armelle, de rencontrer d’autres voyageurs français, de flâner dans les marchés de la ville (et ce n’est pas ça qui manquent, on vend de tout et partout, ….) et de découvrir le dimanche de La Paz sur le « Prado ». C’est un peu comme les quais le dimanche à Paris, pas de voitures et que des animations pour les enfants…Bref Antoine est plus que content et nous aussi…
La Paz, décidément un vrai coup de cœur pour toute la famille.

Nous reprenons la route direction le très mythique Lac Titicaca. Nous faisons un petit détour pour visiter les ruines de Tiwanacu. Ces ruines d’une civilisation pré-inca de la région du lac Titicaca (qui dura beaucoup plus longtemps que la civilisation Inca d’ailleurs…) portent très bien leur nom (en ruine), et sont en pleine rénovation grâce à de très nombreux archéologues et ouvriers, beaucoup plus nombreux que les visiteurs, qui sont, eux, presque exclusivement… français (au moins ce jour là).
Mais le site reste quand même intéressant avec sa fameuse Porte du soleil.

Comme souvent en Bolivie, la route pour rejoindre le Lac Titicaca, sur l’altiplano, est superbe et déserte. Le passage obligé du camping car par un bac pour passer un bras de mer (de lac) est plutôt amusant. L’embarcation est locale, très bolivienne, donc à première vue assez peu rassurante au niveau de la sécurité. Il y a à peine la place pour le camping car et quelques passagers. Les quelques remous du lac font pencher et tanguer l’embarcation et le Citroën… les locaux s’amusent de nous voir surpris, visiblement c’est normal.
Nous rejoignons donc la petite localité de Copacabana, seule plage bolivienne, les Chiliens ayant repris par la force l’accès au Pacifique à ces peu chanceux Boliviens au cours du 20ème siècle.

Après un petit bivouac devant le Lago, la dégustation de ses très bonnes truites et un petit tour en pédalo pour faire plaisir à Antoine, direction le village de Yumapata qui se situe en face de L’île du soleil. Ce fort sympathique village de pêcheur offre la possibilité de recourir à la coopérative de marins pour découvrir cette île sans passer par une agence de voyage de Copacabana.
Nous voila donc sur la très charmante, très belle, et très surprenante Isla del Sol. Selon la légende le premier Inca, Manco Capac, y serait né avec sa femme au pied d’un rocher. On comprend la vénération des Incas pour les paysages et le respect pour la nature en voyant la vue du dit rocher, un lac scintillant du soleil brûlant, la Cordillère Real et ses pics à plus de 6000 mètres en arrière plan.
Le nord de l’île est magique avec…ses plages de sable fin et son eau translucide. Il manque juste 40 degrés la nuit et 20 au lac pour se croire au Brésil (Copacabana ?). Bref on a aimé.

De retour au camping car, nous voila reparti vers la partie occidentale du lac, vers son coté Péruvien. Nous arrivons à Puno et décidons de visiter les fameuses Iles flottantes, îles toutes en roseaux (« totora »), du Lac Titicaca. Nous étions avertis du côté touristique de la visite mais pas à ce point…Bien qu’intéressante, la visite nous laisse un petit goût amer…

Ca y est la Bolivie c’est (déjà) terminé. Un mois et demi passé très rapidement et 3000 kilomètres. Pour résumer on pourrait dire, la Bolivie c’est (très) beau mais c’est (très) haut…

samedi 24 mai 2008

De Sucre à Cochabamba : dans les « vallées » boliviennes du 11 au 21 mai

Apres la rigueur de l’Altiplano, nous arrivons à Sucre, la capitale constitutionnelle du pays et le cœur symbolique de la nation (c’est là que fut déclarer l’indépendance de la Bolivie). Très jolie ville à l’architecture coloniale ; magnifique ensemble de bâtiments blancs…On la surnomme d’ailleurs « la Cité Blanche ».
Sucre, nichée dans une vallée, n’est qu’à 2700 mètres ( !!) : on retrouve une certaine douceur de vivre. Il fait chaud, plus besoin de chauffer la nuit pour supporter des températures négatives. Et pour la première fois depuis le début du voyage, on s’offre un petit séjour à l’hôtel…et ce n’est pas désagréable. Antoine trouve quand même le moyen d’y être malade pour une des rares fois du voyage.
Nous passons donc 4 jours dans cette belle ville, où l’ambiance fait plus penser à l’Espagne qu’à la Bolivie. Nous profitons des « almuerzos », déjeuner au menu unique pour à peine 1 Euros, nous visitons le très joli musée de l’Art textile avec l’exposition de tissages locaux des cultures Jalq’a et Tarabuco (des régions alentour), on flâne dans le Mercado Central et sur la très jolie place 25 de Mayo…bref, 4 jours à un rythme très « tranquilo ».

Nous reprenons la route direction Cochabamba. Cette route, qui s’avère être plutôt une piste, traverse des jolies vallées, les paysages n’ont vraiment plus rien à voir avec l’Altiplano…Sur la route, nous ne croisons pas beaucoup de voitures, il y a en effet très peu de voitures personnelles en Bolivie, inaccessibles par rapport au niveau de vie. Il y a donc essentiellement des camions transportant Boliviens et marchandises, les « camions bus ».
Nous dormons sur les très jolies places à l’architecture coloniale des villages de Totoro et Tarata où le camping car se fait très largement remarqué provoquant quelques attroupements plus ou moins sympathiques de villageois…
À défaut d’être allé au marché de Tarabuco, nous nous rendons à celui de Punata. Très peu touristique, ce marché est destiné exclusivement aux locaux. Ici, on vend de tout et de partout : cochons, ânes, vaches côtoient vendeuses de fruits et légumes, de coca, de vêtements, de chaussures en pneus…
Très loin de l’Europe au cœur de la Bolivie, cette étape fut dépaysante et plaisante.

Pour notre dernier bivouac avant de rejoindre La Paz, nous dormons comme souvent dans un petit village. Nous nous avançons tranquillement sur un terre plein qui parait plat (les camping caristes comprendront) et calme et qui finalement se révèle être la cour d’un internat des enfants de la région…nous voila rapidement encerclé par ces 70 pensionnaires qui finalement monteront tous pour visiter le camping car…. et sa douche, d’après ce que nous comprenons ils n’en avaient jamais vus.
Ils nous font visiter leur école, leur dortoir, nous offrent gentiment à boire et le petit déjeuner le lendemain. Une belle rencontre avant de retrouver La Paz et son tumulte.

mardi 13 mai 2008

L’altiplano Bolivien : de La Paz à Uyuni en passant par Potosi, du 3 au 11 mai

Le 3 mai nous quittons La Paz et nous regagnons les hauteurs de l’Altiplano, direction le sud ouest de la Bolivie. Les 500 Kms (sur une route asphaltée, chose rare ici…) qui nous séparent de Potosi nous font découvrir la beauté des paysages de l’altiplano : petits villages perdus, lagunes, troupeaux de lamas et de vigognes, de jolies couleurs roses et vertes de partout…

Après un premier bivouac à côté de Oruro, nous arrivons à Potosi, la ville (de plus de 100 000 habitants) la plus haute du monde : on dort quand même à plus de 4000 mètres. Et les nuits ici sont fraîches…La ville a été une des plus riches villes d’Amérique du Sud grâce à son Cerro Rico, la montagne voisine qui regorgeait (le mot est faible) d’argent. Cette montagne, à elle seule, a permis à l’Espagne de s’enrichir pendant deux siècles grâce à l’exploitation de la main d’œuvre locale, pas chère puisque gratuite, essentiellement des indiens ainsi que quelques esclaves africains….un effrayant bilan de 8 millions de morts en deux siècles (!).

Après l’indépendance, le manque du mercure européen pour purifier le précieux métal, a précipité le déclin de la ville dont la population ne comptait à la fin du 19ème siècle plus que 10000 habitants. A son apogée au milieu du 18ème siècle, elle comptait plus de 200000 habitants et était la plus grande ville du monde.
Aujourd’hui, la ville a conservé une très belle architecture coloniale et de très beaux monuments (visite du couvent Santa Teresa, un peu longue et écourtée par l'agitation d'Antoine...)
On passe une journée à arpenter et à grimper, les ruelles de cette ville…Beaucoup d’animation encore grâce aux nombreux marchés.

Nous retrouvons une nouvelle fois Armelle et François qui reviennent du Salar d’Uyuni et nous motivent pour y aller avec notre camping car. Nos doutes levés, c’est donc parti pour 200 Kms de pistes, de secousses, 25 km/heure de moyenne et 11 heures de route direction Uyuni. Petite pause sympa sur la route où nous retrouvons des compatriotes français qui ont entrepris une grande épopée à vélo de Ushuaia à Lima avec leur petite fille Nina dans une carriole…courageux surtout à ces altitudes!!

Bref nous voilà enfin à Uyuni et le lendemain nous accédons au Salar avec notre pimpant camping car qui déteint au milieu des "quelques" 4 x 4 (merci à eux, ils laissent de belles traces pour se repérer…)
Le Salar d’Uyuni est la plus grande réserve de sel au monde, une sorte de mer de sel, c’est magnifique, grandiose même… Nous parcourons 80 Kms sur le Salar, au milieu de cette immensité blanche pour atteindre l’Isla Incahuasi, au centre du Salar, recouverte de cactus géants. Le panorama que l’on a du haut de l’île est époustouflant, on n’a vraiment jamais vu ça avant… Nous nous payons même le luxe de passer une nuit au milieu du Salar, seul au monde…. Magique.
On a vraiment été subjugués par la beauté du Salar, Antoine quant à lui, il croit toujours qu’il a joué dans la neige…

jeudi 1 mai 2008

La Paz - Bolivia - du 24 avril au 2 mai

Après avoir passé la frontière bolivienne sans soucis particulier, traversé le Parc National Sajama (du nom de son volcan) où les troupeaux d’alpagas et de vigognes se suivent, roulé 300 km sur l’altiplano (une route parfaite presque en ligne droite alors qu’on est quand même à 3500 mètres, voire plus, ça fait bizarre…), nous arrivons enfin à La Paz, et de nuit…et par les
hauteurs d’El Alto, ville dans la ville, quartier populaire habité essentiellement par les aymaras (indiens) et situé à plus de à plus de 4000 mètres.

Nous « descendons » et traversons tout La Paz. Inutile de préciser que le trajet fut assez sportif avec des voitures dans tous les sens (80% de minibus et de taxis) qui klaxonnent au lieu de freiner, des piétons qui traversent un peu partout, et une route pas toujours éclairée (surtout à El Alto), bref une arrivée qui nous met tout de suite dans le bain de cette ville très très animée.

Nous arrivons donc à l’hôtel Oberland dans le sud de la ville, une adresse bien connue des camping caristes, il y est possible de bivouaquer dans le jardin. Sécurité pour le camping car, sanitaires, jeux pour les enfants, une piscine couverte, la WIFI (le luxe pour nous qui sommes habitués aux cybercafés) et de surcroît une altitude (3200 mètres) plus tolérable pour passer de bonnes nuits…Et tout ça à ½ du centre de La Paz en bus, bref une bonne adresse !


Nous allons y rester une dizaine de jours, et passer 3 jours avec Armelle et François que nous avons une fois de plus retrouvé avec beaucoup de plaisir. Antoine ne se lasse pas de jouer avec leur balai et n’arrête pas de demander où est passer « Amelle » !

Et quelle ne fut pas notre surprise, à la fin de notre séjour, de voir arriver dans le jardin de l'hôtel un camping car français immatriculé "26"...Les drômois en Amérique du Sud!!

Notre découverte de la Bolivie commence donc dans cette capitale, la plus haute du monde, étagée de 3200 mètres – où nous dormons, une chance !- à plus de 4000 mètres.
L’Hotel est située dans le quartier riche, en bas de la ville alors que les quartiers populaires se trouvent tout en haut. Nous y trouvons de très belles maisons, toutes sortes d’enseignes internationales…pas la Bolivie qu’on imagine (60% de la population vit sous le seuil de pauvreté).

Des bus ou des « microbus » ou des taxis nous amènent dans le centre. Beaucoup de monde, du trafic, des klaxons, des bus, des marchés en tout genre à tous les coins de rues… ça grouille.
Beaucoup de couleur aussi, avec toutes ces femmes en habit traditionnel (les chollas) qui portent leur bébé, ou de la marchandise, sur le dos ; et aussi dans les nombreuses boutiques où s’entassent pulls, bonnets, châles, tissus, tapis et couvertures...La ville est vraiment pleine de vie, et c’est un vrai bonheur de s’y promener. Un bonheur aussi pour le « shopping », rien n’est cher ici!

En tout cas, cette ville parait bien loin de l’image que nous nous en faisions. La (très) réelle pauvreté est loin de certaines caricatures que nous pourrions faire. Les gens sont agréables, souriants et le contact assez facile, la mendicité plutôt discrète, et un réel sentiment de sécurité nous accompagne partout. Nous déambulons (et grimpons !) très tranquillement dans les rues,
Sa situation, au cœur des Andes, encaissée dans une vallée, et entourée de montagnes, est vraiment incroyable, dans un environnement où personne ne penserait possible de bâtir une ville.




Maintenant direction le sud de la Bolivie...Potosi, Uyuni et Sucre...