dimanche 23 septembre 2007

Notre petite maison

Cela fait maintenant 10 jours que nous sommes arrivés à Buenos Aires, cette première étape se rallonge…on attend notre camping-car avec impatience ! Après une arrivée prévue le 12 puis le 19 septembre puis le 14 puis le 24, elle est aujourd’hui annoncée pour mardi prochain, le 25 septembre. Pour l’instant, il est toujours (espérons) sur le Grande Sao Paulo, énorme cargo appartenant à la compagnie maritime Grimaldi. Le bateau a pris beaucoup de retard mais on ne saura jamais réellement pourquoi.
Nous espérons juste qu’on va le retrouver sain et sauf ! Notre « vrai » périple ne pourra commencer que lorsqu’on sera à bord…

Alors avant de le retrouver, voici une petite présentation de notre magnifique nouvelle maison :

Il mesure 5 ,90 mètres de long sur 2.2 mètres de large : on estime l’espace habitable à 8 m² environ… Notre « chambre » est dans la capucine, autrement dit au-dessus de l’espace « conducteur », nous avons un petit salon-salle à manger adjacent à la cuisine…et au fond, la chambre d’Antoine et la salle de bain. Un vrai petit chez soi… Les photos que vous voyez ont été prises avant les « travaux » d’aménagement, dès qu’on récupère le camping-car on les mettra à jour.

Le camping-car est une cellule Burstner sur un porteur Citroën C25 (équivalent J5 Peugeot) de 1994.



On l’a acheté à un particulier de la région de Montpellier, un retraité autoproclamé maniaque. Nous cherchions un véhicule solide, robuste en bon état, suffisamment spacieux pour Antoine…et dans nos budgets. Bref, plus un véhicule adapté à notre voyage, pas un bolide pour les autoroutes allemandes (quoiqu’il nous a agréablement surpris en France), et aussi avec une mécanique simple facilement réparable.
Pour les spécialistes campingcaristes, les cellules Burstner des années 90 sont une référence en ce qui concerne la robustesse et la solidité et après un passage chez plusieurs docteurs (garagiste), le verdict est sans appel : très bien entretenu et en bon état mécanique. Maintenant comme dirait Mr Besson senior : « je ne suis pas dedans », donc on s’attend bien entendu à notre lot de pannes et réparations diverses…

dimanche 16 septembre 2007

Arrivée à Buenos Aires (Buenos Aires du 15 au 26 septembre 2007)



Après un voyage quelque peu mouvementé (15 heures en avion avec un bébé de 18 mois c’est pas toujours évident), nous arrivons à Buenos Aires, le 14 septembre au matin.
Le cargo, le grande Sao Paulo qui transporte notre camping car, parti du Havre, devrait arriver le 23 septembre à Buenos Aires. Nous avons donc une petite dizaine de jours pour découvrir la « Capital Federal » comme la nomme les Argentins…
Première impression : a-t-on vraiment quitté l’Europe ? Les portenos, habitants de Buenos Aires, nous ressemblent beaucoup…on se croirait en Espagne ou en Italie…les portenos sont très stylés, très apprêtés, très modernes…2ème constat : il fait pas beau ! Ici c’est la fin de l’hiver et nous sortons de l’aéroport sous la pluie qui nous accompagnera tout le long de notre semaine ici…3ème constat : on aurait du être plus assidus dans nos leçons d’espagnol…on a beaucoup de mal à comprendre et à se faire comprendre…on a un an pour progresser ! D’autant plus que l’accent à l’air d’être assez prononcé…

Buenos Aires est une ville vraiment immense, faite de 7 quartiers principaux tous très différents les uns des autres. Nous logeons dans le micro-centro, le quartier le plus central de la ville, le quartier des affaires en quelque sorte où se concentrent la majorité des monuments. Quartier très bruyant (la plus grande avenue du monde est tout près…), les bus ne passent pas inaperçus, les conducteurs de voitures ne font pas de cadeaux…
Nous repérons un Carrefour, d’une propreté exemplaire (au vue de mon expérience des hypermarchés de la région parisienne) et espérons trouver du lait et des petits pots pour Antoine…le lait pas de problème, il en existe de toutes les sortes, par contre les petits pots n’ont pas l’air d’exister ici…commence alors une quête effrénée…et une découverte des supermarchés de la ville…conclusion : les supermarchés de Buenos Aires n’ont rien à envier aux Monoprix ou autre Inno de Paris…par contre les Argentins cuisinent pour leurs enfants : pas l’ombre d’une purée de légumes ou d’une compote de fruits…

Nous commençons notre visite de Buenos Aires par le quartier de Palermo, très branché et moderne aux boutiques design et luxueuses, aux cafés et restaurants hypes…Nous ne nous attendions pas à cela, on se croirait un peu dans le quartier du Marais un dimanche après-midi. Les rues pavées et ombragées de platanes rajoutent du charme à ce quartier. Nous passerons notre premier dimanche argentin dans le quartier de San Telmo où nous ferons notre premier resto : des grillades, délicieuses, le début d’une longue série sans doute pour le pays roi de la viande !