jeudi 31 juillet 2008

C'est reparti pour un tour!!

Ça y est, nous sommes arrivés en France, notre "parenthèse sud-américaine" est maintenant terminée... Mais c'est sûr, on y retournera un jour...

Le voyage a été long, 3 avions, 24 heures de voyage, 138 kg de bagages (!!) et nous voilà à Saint Hilaire où nous allons passer une semaine avec les parents d'Alex.


"Notre" camping-car (ça sera toujours un peu NOTRE camping-car!), quant à lui, rempile pour un tour avec une bien sympathique famille : Caroline, Stéphane, Manon, Romane et Thomas...Après 5 jours passés ensemble, les voilà fin prêts à prendre la route. Alex, qui est devenu en 11 mois un vrai mécano, sait fait un plaisir d'expliquer à Stéphane les "rudiments" du camping-car...

Voilà, le Citroen a de nouveaux propriétaires, mais il connaitra dèjà un peu le chemin puisque cette grande famille quittera l'Equateur pour le Pérou, la Bolivie, le Chili et l'Argentine...Et retour à la case départ en janvier où il reprendra le bateau à Buenos Aires!!

Quant à nous, on lui à dit au-revoir avec beaucoup d'émotions, comme dirait Alex "il ne nous a jamais laché" aprés presque 40 000 kilométres sur les routes et les pistes sud-américaines, et nous a permi de vivre une magnifique aventure, de voir pleins pleins de belles choses et de faire beaucoup de jolies rencontres.

Bref, ça nous donne envie de recommencer un jour...

mardi 15 juillet 2008

Nos derniers kilomètres en camping-car...

Nos "quelques" kilomètres en Equateur ne nous ont malheureusement pas permi de voir grand-chose du pays...C'est donc sous un temps plus que couvert que nous quittons Banos pour rouler vers le Nord.

Nous empruntons une des "plus belle" route d'Equateur (d'après les guides), nous nous contenterons de l'imaginer à cause du brouillard... Normalement sur cette route, rebaptisée la "route des volcans", nous aurions du en voir 10, un seul se détachera du brouillard...

Nous arrivons à Zumbahua, jour de marché, c'est très animé, coloré et surtout authentique. Et là, nous retrouvons avec grand plaisir François et Armelle pour un déjeuner improvisé. RDV pris le samedi suivant pour le grand marché d'Otavalo.

Zumbahua se trouve au pied de la Laguna Quilotoa : nous montons donc (une dernière fois aussi haut!) à 3800 mètres pour admirer cette lagune turquoise nichée dans le cratère d'un volcan. C'est très joli.

Nous passons une de nos dernières nuits dans le camping-car sur le parking d'une école. Bien que ce soit les vacances scolaires ici, il y a pleins d'enfants très curieux de notre mode de locomotion... On passe de bons moments avec eux, enfin surtout Antoine qui se fait pleins de copains!

Nous renonçons à visiter le Parc National Cotopaxi (pour cause de mauvais temps, c'est la dernière fois que je rale!) et nous dirigeons directement vers Quito, la capitale, où nous avons pas mal de choses à faire...la fin du voyage approchant à grands pas!


Grace à Evelyne (merci encore!), nous sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse par Burkhard, Claudia et leur 2 petites filles de 10 mois et 2 ans. Lui est allemand, elle, chilienne et ont une agréable vie d'expatriés dans la banlieue "tranquille" de Quito, à Cumbaya. Nous resterons 3 jours et repartirons avec bon nombre de nos problèmes réglés concernant la vente de notre camping-car (et moi je repartirais avec un nouveau sourire, Alex ne me traitera plus de vampire!!)...un grand merci à eux!!


Maintenant, nous sommes à J-7 de l'arrivée des nouveaux propriétaires du camping-car, une grande famille française de 3 enfants qui prennent la relève. Nous choisissons donc de passer une semaine à l'hotel pour vider, laver, réparer, bichonner (Alex a du mal à imaginer que bientot il n'aura plus "SON" camping-car!!). Et y a du boulot, c'est fou ce qu'on a pu entasser en presque 11 mois de voyage...

Nous nous installons à coté d'Otavalo, au nord de Quito, au bord du Lago San Pablo (nous sommes maintenant dans l'hémisphère nord après avoir franchi "l'Equateur"), le cadre est très sympa et le temps "presque" beau... Dommage que je ne puisse pas trop en profiter, j'ai éte "contaminée" par la famille de Burkhard et je suis contrainte de passer presque 2 jours sous perfusion!! Décidemment l'Equateur, ça ne nous réussit pas trop...


Le samedi, nous retrouvons avec beaucoup d'émotions François et Armelle, là c'est vraiment la dernière fois que nous nous voyons en Amérique du Sud. Eux, ils continuent leur périple, direction le Mexique via la Colombie et l'Amérique Centrale... Bonne route à vous, Amigos!! Nous nous baladons ensemble dans le marché d'Otavalo, "un des plus beaux d'Amérique du Sud", et achetons nos derniers souvenirs...


Le camping-car remis à neuf et bichonné comme jamais, nous conduisons nos derniers kilomètres direction Quito où nous allons retrouvé Caroline, Stéphane et leur 3 enfants...

vendredi 11 juillet 2008

Arrivée en Equateur : de Cuenca à Banos en passant par l'Amazonie du 3 au 11 juillet

Nous arrivons en Equateur le 3 juillet après avoir passer notre dernière frontière Sud Americaine, avec un peu d'émotions quand meme...Cette frontière, située au coeur d'un marché animé, se révèle assez "folklorique". Un pont, sur lequel n'arrete pas de passer marchandises en tout genre, marque la séparation entre le Pérou et l'Equateur. On passe 3 heures dans cette agitation, assez amusante finalement, le temps de régler tous les papiers...

L'Equateur est un tout petit pays, le 2ème plus petit pays d'Amérique du Sud après l'Uruguay. Comme le Pérou, il est divisé en 3 régions : la cote et l'océan, la Sierra avec les montagnes et l'Oriente (l'Amazonie). Comme le pays est tout petit, on passe facilement et rapidement d'une région à l'autre, un petit concentré d'Amerique du Sud.

Nous arrivons donc par la cote, il fait 35 degres, un beau soleil et nos premiers kilomètres dans ce pays se font au milieu d'immenses bananeraies (l'Equateur est le premier exportateur de bananes au monde)... et en 150 kilomètres, on rejoint Cuenca et ses 2500 mètres, la 3ème ville du pays. Jolie ville célèbre pour ses chapeaux de paille, les Panamas...On se balade dans ses rues pavées au milieu de batiments coloniaux. Jolie ville mais la pluie quotidienne nous plait un peu moins...

De là, nous reprenons la route, via une Panaméricaine en pitieux état...direction Banos. Petit arret sympa à Alausi où on découvre avec plaisir le marché du samedi et la spécialité équatorienne : les cochons d'inde grillés...miam! Très animé et coloré. Ensuite sur une route peu frequentée nous croisons...un autre camping car francais. Appels de phare puis petit pique nique bien sympathique avec cette autre famille. Eux, ils partent pour 4 ans à travers le monde, encore une autre aventure! (http://www.poraquiporalla.com/)

Arrivée à Banos sous des trombes de pluie, la pluie semble ne plus vouloir nous quitter. Nous qui espérions du SOLEIL pour la fin de notre voyage... Banos n'est plus qu'à 1800 mètres et la végétation a déjà changée, on se rapproche de l'Amazonie. Nous partons donc direction Puyo, petite bourgade de l'Amazonie. Les 60 kilomètres qui séparent Banos de Puyo se font sur une très jolie route, la route des "cascades".

Nous nous organisons un petit tour pour découvrir l'Amazonie ... Finalement avec le camping car, on peut en faire des choses!
Nous voilà donc partis sur une piste (cette fois-ci c'est vraiment la dernière) qui n'en finit plus (rappel : sur les pistes on va vraiment à 10kms/heure, les vélos nous dépassent) et qui nous amène dans la foret amazonienne...Petite marche et baignade dans une jolie piscine naturelle avec cascade...Notre derniere nuit dans un environnement sauvage est bercée par les bruits de la foret...presque plus bruyante que nos bivouacs brésiliens dans des stations essences au milieu des camions...

Faute d'avoir pu voir des animaux, nous nous rendons ensuite dans une bien sympathique réserve animalière où Antoine s'amuse comme un fou à toucher tous les animaux...et où survient l'incident. Trop pressée de serrer la pate à un gros tapir, je glisse sur de la terre, mais voulant sauver l'appareil photo je m'effondre la tête la première sur une petite butte de terre. Bref si vous n'avez pas tout compris, d'après les temoins la chute était drole et silencieuse. Par contre j'ai maintenant un nouveau sourire avec mes 2 dents de devant cassées, et j'ai enfin compris l'expression "bouche-bée" en voyant la tête de notre guide lorsque je me suis relevée...