Après avoir rallongé plus que prévu notre séjour à Chacras de Coria, nous voilà requinqués et en pleine forme avec un camping car comme neuf (enfin presque…), prêts à repartir vers le Nord Ouest Argentin, la dernière région de ce vaste pays que nous allons visité.
Le nord ouest argentin est très différent du reste du pays avec ses paysages fascinants et sa culture indienne. On est plus proche de la Bolivie que de Buenos Aires à tout point de vue. De Mendoza à Salta, durant trois semaines, nous avons vu beaucoup de choses différentes les unes des autres. ..
A 200 km au nord de Mendoza, se trouve le Sanctuaire de La Difunta Correa. Bien que non reconnu par le Vatican, c’est un peu le « Lourdes » d’Amérique du Sud. Correa parti à la recherche de son amoureux avec son bébé dans les bras, quelques jours plus tard on la retrouva morte mais son bébé tétait toujours à son sein…Depuis, les gens viennent y demander faveur, guérison, mais surtout protection. Ainsi ce lieu est un sacré pour tous les camionneurs sud-américains, qui déposent par milliers leur plaque d’immatriculation. Le résultat est très surprenant.
Pour rejoindre le parc « Ischigualasto » plus connu sous le nom de « Valle de la Luna » (un peu plus facile à prononcer…), nous longeons sous une chaleur écrasante une longue et jolie route, baptisée « Vallée Fertile » avec ses cactus géants. Dans ce superbe parc, un parcours de 40 km nous permet de sillonner une vallée désertique aux formations rocheuses et aux couleurs vraiment hallucinantes. Le parc voisin, le canyon de Talampaya est tout aussi spectaculaire, avec ses paysages en terre rouge…
Nous faisons ensuite une pause « forcée » à Villa Union, petit village, car la forte pluie de la nuit a coupée toutes les routes alentours. Et ici, encore une nouvelle fois par hasard nous retrouvons Armelle et François, coincés comme nous…décidemment ces basques-là… ! Hésitants au départ mais suivant leur conseil, nous empruntons ensuite la Cuesta de Miranda, une superbe piste de montagne où nous nous trouvons confrontés pour la première fois à des passages de rivières pas forcément engageants…ce ne sera qu’un début…
Nous suivons une nouvelle fois la Ruta 40, sacrée route qui commence à Rio Gallegos à l’extrême sud de l’Argentine et qui se termine presque en Bolivie, et traversons des paysages désertiques et de sympathiques petites villes nichées au pied des Andes… Chilecito, Londres (où nous visitons un des rares sites Inca Argentin), Belen, Santa Maria, Amaicha del Valle (ville où le soleil brille 360 jours par an !)…Ces villages se ressemblent un peu avec leur place centrale toujours très agréables, bien ombragées et qui vouent un culte à la « sieste ». Entre 13h et 18 heures pas un chat dans les rues, tout est fermé…Et ces places deviennent le terrain de jeux préféré d’Antoine qui peut les parcourir dans tous les sens avec sa petite voiture.
Avant Cafayate, nous nous arrêtons aux ruines de Quilmes. Dans une sorte d’amphithéâtre naturel, les indiens Calchaquis bâtirent leur ville en étage, partant de la vallée et montant dans la colline. Ils furent chasser par les Espagnols malgré une forte résistance…Le site nous a vraiment beaucoup plus, perdu au milieu de champs de cactus.
Cafayate autre village bien agréable se situe au bord de la Quebrada (canyon) du même nom, vallée encaissée à la terre rouge, à la végétation rare et aux sculptures naturelles magnifiques.
Cafayate est aussi célèbre pour ses vins et ses magnifiques bodegas au style colonial, avec toujours les Andes enneigés en fond…Ne sachant pas quelle bodega visiter, nous avons pensé à Marie et donc choisi de visiter la Bodega Etchart, récemment racheté par Pernod Ricard… ! Enorme propriété de 3000 hectares qui produit des très bons vins blancs.
Pour rejoindre Salta, nous empruntons d’abord une piste (c’est reparti !) de 150 km, à travers les « vallées calchaquies ». Du nom des Indiens qui y vivaient, c’était un des principaux itinéraires andins vers le Chili et la Bolivie. Très jolie piste (qui se mérite !!), cette itinéraire, qui est en fait une portion de cette satanée Ruta 40, nous fait traverser de jolis petits villages où il fait bon vivre… Mention spéciale pour Molinos et Cachi.
Pour finir, la route reliant Cachi à Salta nous réserva une belle frayeur…après avoir parcouru 80 km de route (ou plutôt 80 km de virages), monté un col à 3400 mètres, la route se trouve brutalement coupée, laissant la place à une rivière…
Nous hésitons de faire demi tour avant que des locaux (en voiture) nous expliquent comment passer cette portion, en première, doucement mais surtout bien à gauche….et effectivement le camping car passa tranquillement, en première et bien à gauche, et ses occupants, soulagés, reprirent leur chemin….
Le nord ouest argentin est très différent du reste du pays avec ses paysages fascinants et sa culture indienne. On est plus proche de la Bolivie que de Buenos Aires à tout point de vue. De Mendoza à Salta, durant trois semaines, nous avons vu beaucoup de choses différentes les unes des autres. ..
A 200 km au nord de Mendoza, se trouve le Sanctuaire de La Difunta Correa. Bien que non reconnu par le Vatican, c’est un peu le « Lourdes » d’Amérique du Sud. Correa parti à la recherche de son amoureux avec son bébé dans les bras, quelques jours plus tard on la retrouva morte mais son bébé tétait toujours à son sein…Depuis, les gens viennent y demander faveur, guérison, mais surtout protection. Ainsi ce lieu est un sacré pour tous les camionneurs sud-américains, qui déposent par milliers leur plaque d’immatriculation. Le résultat est très surprenant.
Pour rejoindre le parc « Ischigualasto » plus connu sous le nom de « Valle de la Luna » (un peu plus facile à prononcer…), nous longeons sous une chaleur écrasante une longue et jolie route, baptisée « Vallée Fertile » avec ses cactus géants. Dans ce superbe parc, un parcours de 40 km nous permet de sillonner une vallée désertique aux formations rocheuses et aux couleurs vraiment hallucinantes. Le parc voisin, le canyon de Talampaya est tout aussi spectaculaire, avec ses paysages en terre rouge…
Nous faisons ensuite une pause « forcée » à Villa Union, petit village, car la forte pluie de la nuit a coupée toutes les routes alentours. Et ici, encore une nouvelle fois par hasard nous retrouvons Armelle et François, coincés comme nous…décidemment ces basques-là… ! Hésitants au départ mais suivant leur conseil, nous empruntons ensuite la Cuesta de Miranda, une superbe piste de montagne où nous nous trouvons confrontés pour la première fois à des passages de rivières pas forcément engageants…ce ne sera qu’un début…
Nous suivons une nouvelle fois la Ruta 40, sacrée route qui commence à Rio Gallegos à l’extrême sud de l’Argentine et qui se termine presque en Bolivie, et traversons des paysages désertiques et de sympathiques petites villes nichées au pied des Andes… Chilecito, Londres (où nous visitons un des rares sites Inca Argentin), Belen, Santa Maria, Amaicha del Valle (ville où le soleil brille 360 jours par an !)…Ces villages se ressemblent un peu avec leur place centrale toujours très agréables, bien ombragées et qui vouent un culte à la « sieste ». Entre 13h et 18 heures pas un chat dans les rues, tout est fermé…Et ces places deviennent le terrain de jeux préféré d’Antoine qui peut les parcourir dans tous les sens avec sa petite voiture.
Avant Cafayate, nous nous arrêtons aux ruines de Quilmes. Dans une sorte d’amphithéâtre naturel, les indiens Calchaquis bâtirent leur ville en étage, partant de la vallée et montant dans la colline. Ils furent chasser par les Espagnols malgré une forte résistance…Le site nous a vraiment beaucoup plus, perdu au milieu de champs de cactus.
Cafayate autre village bien agréable se situe au bord de la Quebrada (canyon) du même nom, vallée encaissée à la terre rouge, à la végétation rare et aux sculptures naturelles magnifiques.
Cafayate est aussi célèbre pour ses vins et ses magnifiques bodegas au style colonial, avec toujours les Andes enneigés en fond…Ne sachant pas quelle bodega visiter, nous avons pensé à Marie et donc choisi de visiter la Bodega Etchart, récemment racheté par Pernod Ricard… ! Enorme propriété de 3000 hectares qui produit des très bons vins blancs.
Pour rejoindre Salta, nous empruntons d’abord une piste (c’est reparti !) de 150 km, à travers les « vallées calchaquies ». Du nom des Indiens qui y vivaient, c’était un des principaux itinéraires andins vers le Chili et la Bolivie. Très jolie piste (qui se mérite !!), cette itinéraire, qui est en fait une portion de cette satanée Ruta 40, nous fait traverser de jolis petits villages où il fait bon vivre… Mention spéciale pour Molinos et Cachi.
Pour finir, la route reliant Cachi à Salta nous réserva une belle frayeur…après avoir parcouru 80 km de route (ou plutôt 80 km de virages), monté un col à 3400 mètres, la route se trouve brutalement coupée, laissant la place à une rivière…
Nous hésitons de faire demi tour avant que des locaux (en voiture) nous expliquent comment passer cette portion, en première, doucement mais surtout bien à gauche….et effectivement le camping car passa tranquillement, en première et bien à gauche, et ses occupants, soulagés, reprirent leur chemin….
Arrivés à Salta, nous passons de bons moments au camping où nous retrouvons une nouvelle fois François et Armelle (sans doute pas la dernière!) et un autre couple de français rebaptisé Jules et Jim (du nom de leur camping car et de leur scooter). Antoine étrenne son nouveau vélo dans l'immense piscine vide du camping et se trouve de nouveaux copains...
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