Le 3 mai nous quittons La Paz et nous regagnons les hauteurs de l’Altiplano, direction le sud ouest de la Bolivie. Les 500 Kms (sur une route asphaltée, chose rare ici…) qui nous séparent de Potosi nous font découvrir la beauté des paysages de l’altiplano : petits villages perdus, lagunes, troupeaux de lamas et de vigognes, de jolies couleurs roses et vertes de partout…
Après un premier bivouac à côté de Oruro, nous arrivons à Potosi, la ville (de plus de 100 000 habitants) la plus haute du monde : on dort quand même à plus de 4000 mètres. Et les nuits ici sont fraîches…La ville a été une des plus riches villes d’Amérique du Sud grâce à son Cerro Rico, la montagne voisine qui regorgeait (le mot est faible) d’argent. Cette montagne, à elle seule, a permis à l’Espagne de s’enrichir pendant deux siècles grâce à l’exploitation de la main d’œuvre locale, pas chère puisque gratuite, essentiellement des indiens ainsi que quelques esclaves africains….un effrayant bilan de 8 millions de morts en deux siècles (!).
Après un premier bivouac à côté de Oruro, nous arrivons à Potosi, la ville (de plus de 100 000 habitants) la plus haute du monde : on dort quand même à plus de 4000 mètres. Et les nuits ici sont fraîches…La ville a été une des plus riches villes d’Amérique du Sud grâce à son Cerro Rico, la montagne voisine qui regorgeait (le mot est faible) d’argent. Cette montagne, à elle seule, a permis à l’Espagne de s’enrichir pendant deux siècles grâce à l’exploitation de la main d’œuvre locale, pas chère puisque gratuite, essentiellement des indiens ainsi que quelques esclaves africains….un effrayant bilan de 8 millions de morts en deux siècles (!).
Après l’indépendance, le manque du mercure européen pour purifier le précieux métal, a précipité le déclin de la ville dont la population ne comptait à la fin du 19ème siècle plus que 10000 habitants. A son apogée au milieu du 18ème siècle, elle comptait plus de 200000 habitants et était la plus grande ville du monde.
Aujourd’hui, la ville a conservé une très belle architecture coloniale et de très beaux monuments (visite du couvent Santa Teresa, un peu longue et écourtée par l'agitation d'Antoine...)
On passe une journée à arpenter et à grimper, les ruelles de cette ville…Beaucoup d’animation encore grâce aux nombreux marchés.
Nous retrouvons une nouvelle fois Armelle et François qui reviennent du Salar d’Uyuni et nous motivent pour y aller avec notre camping car. Nos doutes levés, c’est donc parti pour 200 Kms de pistes, de secousses, 25 km/heure de moyenne et 11 heures de route direction Uyuni. Petite pause sympa sur la route où nous retrouvons des compatriotes français qui ont entrepris une grande épopée à vélo de Ushuaia à Lima avec leur petite fille Nina dans une carriole…courageux surtout à ces altitudes!!
Bref nous voilà enfin à Uyuni et le lendemain nous accédons au Salar avec notre pimpant camping car qui déteint au milieu des "quelques" 4 x 4 (merci à eux, ils laissent de belles traces pour se repérer…)
Le Salar d’Uyuni est la plus grande réserve de sel au monde, une sorte de mer de sel, c’est magnifique, grandiose même… Nous parcourons 80 Kms sur le Salar, au milieu de cette immensité blanche pour atteindre l’Isla Incahuasi, au centre du Salar, recouverte de cactus géants. Le panorama que l’on a du haut de l’île est époustouflant, on n’a vraiment jamais vu ça avant… Nous nous payons même le luxe de passer une nuit au milieu du Salar, seul au monde…. Magique.
On a vraiment été subjugués par la beauté du Salar, Antoine quant à lui, il croit toujours qu’il a joué dans la neige…
Aujourd’hui, la ville a conservé une très belle architecture coloniale et de très beaux monuments (visite du couvent Santa Teresa, un peu longue et écourtée par l'agitation d'Antoine...)
On passe une journée à arpenter et à grimper, les ruelles de cette ville…Beaucoup d’animation encore grâce aux nombreux marchés.
Nous retrouvons une nouvelle fois Armelle et François qui reviennent du Salar d’Uyuni et nous motivent pour y aller avec notre camping car. Nos doutes levés, c’est donc parti pour 200 Kms de pistes, de secousses, 25 km/heure de moyenne et 11 heures de route direction Uyuni. Petite pause sympa sur la route où nous retrouvons des compatriotes français qui ont entrepris une grande épopée à vélo de Ushuaia à Lima avec leur petite fille Nina dans une carriole…courageux surtout à ces altitudes!!
Bref nous voilà enfin à Uyuni et le lendemain nous accédons au Salar avec notre pimpant camping car qui déteint au milieu des "quelques" 4 x 4 (merci à eux, ils laissent de belles traces pour se repérer…)
Le Salar d’Uyuni est la plus grande réserve de sel au monde, une sorte de mer de sel, c’est magnifique, grandiose même… Nous parcourons 80 Kms sur le Salar, au milieu de cette immensité blanche pour atteindre l’Isla Incahuasi, au centre du Salar, recouverte de cactus géants. Le panorama que l’on a du haut de l’île est époustouflant, on n’a vraiment jamais vu ça avant… Nous nous payons même le luxe de passer une nuit au milieu du Salar, seul au monde…. Magique.
On a vraiment été subjugués par la beauté du Salar, Antoine quant à lui, il croit toujours qu’il a joué dans la neige…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire