Notre route se poursuit sur la BR 101, appelée Rio-Santos, qui relie Sao Paulo à Rio de Janeiro par la côte sur près de 600 km, entre mer et montagne avec une végétation luxuriante et tropicale et des criques aux plages vraiment magnifiques...
Nous faisons 3 pauses principales sur cette route. La première est Ubatuba où nous trouvons un de nos meilleurs bivouacs, dans un camping juste devant une plage qui nous ait presque réservée. Séduits, nous prolongeons le séjour...
La deuxième escale est Paraty, petite ville coloniale intacte à 280 km de Rio. La ville ressemble à un petit musée, peut-être un peu trop...c´est là que nous rencontrons presque pour la première fois des compatriotes européens. Jusqu´á maintenant nous avions l'impressions d'être les seuls touristes du Brésil! Nous sommes quand même contents de pouvoir échanger quelques mots en francais.
Et finalement, nous laissons notre camping-car sur un parking de la ville d'Angra do Reis (avec un peu d'inquiétude quand mÊme...) pour prendre le bâteau et aller à Ilha Grande, petite île sans voiture. Nous nous offrons 2 petites nuits dans une pousada : ca fait du bien de retrouver un peu de confort! Encore une fois c'est magnifique, tropical, verdoyant...plages de rêves, petits bâteaux de pêcheurs...et encore une fois seul le soleil nous aura un peu manqué. Retour sur le parking, soulagement général, notre maison est intacte.
Cette route est vraiment un régal à faire en voiture, les points de vue se succèdent, à chaque virage une nouvelle baie, une nouvelle plage, de nouvelles îles. Ces paysages annoncent notre prochaine destination, Rio de Janeiro...
mercredi 24 octobre 2007
vendredi 19 octobre 2007
La Découverte du Parana
Nous continuons notre route, plus vers le nord (du sud), vers la région du Parana (Curitiba en est la capitale).
Nous ralentissons un peu le rythme de la caravane afin de savourer pleinement les douceurs locales: caipirinhas (cocktail à base de cachaça, la boisson nationale) dont on ne sent l’alcool qu’au moment de partir, « coco verde » (eau de noix de coco qu’on boit avec une paille), cure d’ananas et de bananes, (désolé pour la Compagnie fruitière, les premières bananes d’Antoine seront brésiliennes…), riz aux haricots, rodizio (buffets à volonté) de viandes…
Au détour d’un bivouac, nous rencontrons quelques Brésiliens camping caristes très sympas (leur camping-car sont impressionnants de par leur taille…de véritables bus emménagés…à côté on a presque l’air ridicule) qui nous invitent à leur table, on comprend pas grand-chose mais l’ambiance est festive. Et en pratiquant le rituel national, le lever de pouce, qui veut tout dire, on crée déjà un lien…Tous les Brésiliens rencontrés sont extrêmement généreux et sympas, ils ont toujours un petit quelque chose à offrir, un coquillage, une bouteille de rhum, un guide du brésil, des bonbons pour Antoine…
On passe donc quelques jours dans le Parana où nous découvrons des petites villes coloniales (Morretes, An
Un petit accrochage sans conséquence avec une voiture brésilienne, une petite Fiat Uno (et ses 7 passagers), nous permettra de faire connaissance avec la police locale…bien loin de ce qu’on pourrait penser… rapide, efficace et sympathique.
Pour l’instant, on n’a jamais ressenti d’insécurité. Mais tous les brésiliens nous mettent (sérieusement) en garde, alors on fait attention, mais l’ambiance est plus que relax…mais on attend toujours le soleil ! Peut-être à Rio ?
mercredi 10 octobre 2007
Nos premiers pas au Brésil
Nous passons sans aucun problème particulier la frontière Brésilienne le 4 octobre. Le temps n’est pas magnifique et les paysages de l’extrême sud ne sont pas à l’image de ce qu’on imagine du Brésil…ce sera pour mieux apprécier la suite. Après 3 semaines d’immersion hispanique, nous voilà face à une nouvelle donnée : le portugais ! Comme prévu, on comprend rien…mais on trouve cette langue très agréable à entendre…
En parcourant nos premiers kilomètres, on réalise que le Brésil c’est vraiment un grand pays, plus de 16 fois la France… On se demande combien de temps il va falloir pour arriver jusqu’à Rio (Rio est à 2000 km de la frontière uruguayenne), avec des routes « brésiliennes »… nous roulons beaucoup, nous passons rapidement Rio Grande, Porto Alegre pour rallier la côte et ses plages. Nous avons proscrit les étapes en sauvage, sécurité oblige. On sonne aux portes des pousadas et les Brésiliens nous offrent très gentiment une place de leur jardin pour bivouaquer en toute tranquillité… Antoine en profite même pour faire sa première montée sur un cheval !
Notre premier « objectif » est l’île de Santa Catarina au large de Florianópolis. Sur la route de l’île, nous découvrons des endroits magnifiques et surprenants : on s’essaie au surf des sables sur les dunes de Morro dos Conventos, on tombe au détour d’un chemin sur un petit village de pêcheur, on lézarde sur une plage superbe où on se croirait seul au monde…Et après 1000 km depuis l’Uruguay, nous arrivons à l’île de Santa Catarina, où nous restons 3 jours. On trouve un bivouac vraiment chouette, chez des Brésiliens, à 20 mètres d’une plage magnifique… C’est le repos pour tout le monde : Antoine en avait un peu marre de rouler et du coup nous aussi (il semble avoir bien compris le sens du mot « non » et l’utilise sans relâche)… Nous ne sommes pas déçus par l’île : des côtes sauvages, des plages de rêves, une végétation luxuriante, des petits villages perdus, des gens très accueillants…seul le soleil nous aura un peu manqué…mais on espère le retrouver très vite sur notre route.
En parcourant nos premiers kilomètres, on réalise que le Brésil c’est vraiment un grand pays, plus de 16 fois la France… On se demande combien de temps il va falloir pour arriver jusqu’à Rio (Rio est à 2000 km de la frontière uruguayenne), avec des routes « brésiliennes »… nous roulons beaucoup, nous passons rapidement Rio Grande, Porto Alegre pour rallier la côte et ses plages. Nous avons proscrit les étapes en sauvage, sécurité oblige. On sonne aux portes des pousadas et les Brésiliens nous offrent très gentiment une place de leur jardin pour bivouaquer en toute tranquillité… Antoine en profite même pour faire sa première montée sur un cheval !
Notre premier « objectif » est l’île de Santa Catarina au large de Florianópolis. Sur la route de l’île, nous découvrons des endroits magnifiques et surprenants : on s’essaie au surf des sables sur les dunes de Morro dos Conventos, on tombe au détour d’un chemin sur un petit village de pêcheur, on lézarde sur une plage superbe où on se croirait seul au monde…Et après 1000 km depuis l’Uruguay, nous arrivons à l’île de Santa Catarina, où nous restons 3 jours. On trouve un bivouac vraiment chouette, chez des Brésiliens, à 20 mètres d’une plage magnifique… C’est le repos pour tout le monde : Antoine en avait un peu marre de rouler et du coup nous aussi (il semble avoir bien compris le sens du mot « non » et l’utilise sans relâche)… Nous ne sommes pas déçus par l’île : des côtes sauvages, des plages de rêves, une végétation luxuriante, des petits villages perdus, des gens très accueillants…seul le soleil nous aura un peu manqué…mais on espère le retrouver très vite sur notre route.
mercredi 3 octobre 2007
De Buenos Aires à l’Uruguay (Uruguay du 29/09 au 4 octobre 2007)
Après avoir bien profité de Buenos Aires (presque 15 jours…), découvert la (grande) gentillesse des Argentins et les (très) bonnes « parillas » de viande, nous avons enfin récupéré notre camping-car. Nous nous souviendrons de Buenos Aires comme d’une ville immense, particulière, vivante, bruyante, attachante, et qui se laisse apprécier au fur et à mesure…
Le 26 septembre, nous passons donc la journée dans le port de Buenos Aires (immense lui aussi !) à essayer de comprendre les douaniers et autres administratifs argentins…La journée fût longue mais grâce, encore une fois à la gentillesse des gens rencontrés sur place, nous repartons heureux avec notre camping-car…et surtout comme neuf ! Nous avions peur de le retrouver abîmé, vandalisé ou autre (apparemment c’est assez fréquent sur ces trajets) mais sans aucun doute les différentes protections réalisées en partenariat étroit avec le papa d’Alex (3 jours de travail, merci encore, ça paye !) ont été efficaces.
Nous voilà donc partis direction l’Uruguay.
Premiers pas sur la route Argentine, et premiers constats, les panneaux sont quasi-inexistants, ça y est l’Europe nous semble loin. Nous avons eu aussi notre premier contact avec la police qui, visiblement, doit bien aimé notre véhicule et sa plaque européenne…4 contrôles en deux jours...quelques « no entiendo » les décourage assez vite.
Première semaine dans le camping-car : on prend nos marques et on apprend à vivre dans un petit espace, l’organisation est de rigueur…Et finalement, étonnement, on le trouve pas si petit que ça notre camping-car…
Nous passons donc la frontière Uruguayenne fin septembre et découvrons un petit pays (le plus petit pays de l’Amérique du Sud) très très tranquille…Tout est paisible et invite à la sérénité…On se sent en sécurité partout. Nous avons un coup de cœur pour la ville de Colonia del Sacremento, petite ville qui fait face à Buenos Aires (60 km à vol d’oiseau, 5OO Kms par routes, nous avons appris plus tard qu’un bateau acceptant les camping-cars pouvaient faire la liaison…), où les rues pavées et la petite place aux orangers sont un véritable havre de paix…Cerise sur le gâteau : nous dénichons une petite plage isolée où nous passons la nuit…réveil au bord de l’eau.
Nous passons vite la capitale Montévidéo et Punte del Este, le Saint Tropez local, pour continuer la découverte du littoral où les plages se succèdent…
Direction le Brésil, la frontière n’est plus qu’à 200 km…
Le 26 septembre, nous passons donc la journée dans le port de Buenos Aires (immense lui aussi !) à essayer de comprendre les douaniers et autres administratifs argentins…La journée fût longue mais grâce, encore une fois à la gentillesse des gens rencontrés sur place, nous repartons heureux avec notre camping-car…et surtout comme neuf ! Nous avions peur de le retrouver abîmé, vandalisé ou autre (apparemment c’est assez fréquent sur ces trajets) mais sans aucun doute les différentes protections réalisées en partenariat étroit avec le papa d’Alex (3 jours de travail, merci encore, ça paye !) ont été efficaces.
Nous voilà donc partis direction l’Uruguay.
Premiers pas sur la route Argentine, et premiers constats, les panneaux sont quasi-inexistants, ça y est l’Europe nous semble loin. Nous avons eu aussi notre premier contact avec la police qui, visiblement, doit bien aimé notre véhicule et sa plaque européenne…4 contrôles en deux jours...quelques « no entiendo » les décourage assez vite.
Première semaine dans le camping-car : on prend nos marques et on apprend à vivre dans un petit espace, l’organisation est de rigueur…Et finalement, étonnement, on le trouve pas si petit que ça notre camping-car…
Nous passons donc la frontière Uruguayenne fin septembre et découvrons un petit pays (le plus petit pays de l’Amérique du Sud) très très tranquille…Tout est paisible et invite à la sérénité…On se sent en sécurité partout. Nous avons un coup de cœur pour la ville de Colonia del Sacremento, petite ville qui fait face à Buenos Aires (60 km à vol d’oiseau, 5OO Kms par routes, nous avons appris plus tard qu’un bateau acceptant les camping-cars pouvaient faire la liaison…), où les rues pavées et la petite place aux orangers sont un véritable havre de paix…Cerise sur le gâteau : nous dénichons une petite plage isolée où nous passons la nuit…réveil au bord de l’eau.
Nous passons vite la capitale Montévidéo et Punte del Este, le Saint Tropez local, pour continuer la découverte du littoral où les plages se succèdent…
Direction le Brésil, la frontière n’est plus qu’à 200 km…
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